Alcools forts et sodas : Les taxes pourraient prochainement s’alourdir

L’idée n’est pas nouvelle, le prochain budget de la Sécurité Sociale pourrait inclure une hausse de la fiscalité sur les boissons sucrées. En effet diverses études ont démontré leurs effets néfastes sur la santé avec le développement de problèmes dentaires, des risques d’obésité … Mais ce n’est pas tout. De son côté le gouvernement aurait une autre idée, celle de taxer plus lourdement les boissons alcoolisées et notamment les alcools forts, au dessus de 15°.

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Sodas et alcools forts bientôt plus chers en France ?

Depuis quelques temps l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) et les pouvoirs publics français, s’accordent sur le fait qu’une consommation excessive de sucre est mauvaise pour la santé.

Alors que les fontaines à soda des chaînes de restauration rapide sont interdites depuis un amendement déposé 2015, le rapporteur du prochain budget de la Sécurité Sociale souhaiterait augmenter la pression fiscale sur la vente des sodas en général.

Il s’agirait selon les Echos de cibler les boissons les plus sucrées et les produits qui contiennent des édulcorants “jugés suspects” en faisant évoluer les faibles taxes auxquelles ils sont actuellement soumis en France.

Toutefois selon la ministre de la Santé Agnès Buzyn, une telle mesure ne serait pas adéquate puisqu’elle reviendrait une nouvelle fois à “taxer les plus pauvres”, qui seraient donc les plus importants consommateurs ces produits dans l’hexagone.

+10% sur les prix des alcools forts

Alors qu’un plan de prévention contre l’alcool, aux mesures sans doute similaires à celles prises récemment pour inciter les Français à arrêter de fumer, doit prochainement être présenté par le gouvernement, les droits d’accises appliqués sur les prix de certaines bouteilles pourraient être revus.

Dans la mesure où le montant de ces droits dépend directement de la nature de la boisson, Agnès Buzyn souhaiterait les voir augmenter de 10% dès lors que le degré d’alcool de la boisson serait supérieur à 15%. Ainsi les bières et les vins ne seraient pas concernés, mais la majorité des apéritifs de même que les alcools forts, oui.

Tenter de faire diminuer la consommation d’alcool en France est une bonne chose, mais on peut regretter que le levier utilisé soit toujours celui du prix, et moins souvent celui de la prévention et de la pédagogie.

Si elle devait entrer en vigueur, cette mesure pourrait apporter environ 150 millions d’euros dans les caisses de l’État.

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