Cosmétiques : Plus de 90% des produits testés contiennent des substances indésirables

En 2016 l’UFC-Que Choisir passait en revue un certain nombre de produits cosmétiques et d’hygiène courants dans nos salles de bain pour s’apercevoir qu’une partie d’entre eux contenait des substances indésirables difficilement identifiables par le consommateur. Un an plus tard, la liste s’est étendue et les composants indésirables sont aujourd’hui présents dans près de 400 cosmétiques accessibles en libre service.

substances indesirables dans les cosmetiques

Des substances préoccupantes dans 400 cosmétiques courants

Reprenant la même méthodologie qu’un an plus tôt, l’UFC-Que Choisir a enquêté afin de savoir si les produits présents au rayon cosmétique et hygiène, notamment dans les grandes surfaces, comptaient toujours dans leurs composants des substances potentiellement nocives.

L’association de consommateurs arrive ainsi à près de 400 produits pour lesquels 11 substances ou familles de substances indésirables préoccupantes ont été recherchées et trouvées. Parmi cette liste, voici les principales :

  • Perturbateurs endocriniens : BHA, butyl- et propyl-parabens présents notamment dans le Rouge Baiser ou dans la crème Scholl anti-crevasses
  • Allergènes : Methylisothiazolinone (MIT) et methylchloroisothiazolinone (MCIT) interdits depuis peu dans les produits non rincés mais pourtant retrouvés notamment dans les colorations capillaires Kéranove Eugène Perma, Les Rayonnantes et Les Raffinées Eugène Color
  • Conservateur toxique pour le foie : phenoxyethanoldans retrouvé dans la crème pour le change Mixa Bébé et les cold cream Avène et Klorane Bébé

Ainsi l’étude déplore que près d’un an après son enquête initiale, plus de 90% des produits testés n’ont fait aucun effort pour améliorer leurs compositions.

Cela semble pourtant possible à l’image de quelques exemples comme l’après-soleil de Biotherm, la crème pour le corps Petit Olivier, les lingettes Pampers ou encore l’eau nettoyante Pédiatril d’Avène qui ont tous fait en sorte de présenter une composition plus saine entre 2016 et aujourd’hui.

L’UFC souligne cependant que la réglementation autorise la présence de ces composants mais que leur présence massive, dans de très nombreux produits comme le shampoing, après-shampoing, démaquillant, gel douche, crème pour le corps peut engendrer des effets nocifs sur la santé.

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