Vaccins obligatoires : Leur liste passera bien à 11 au 1er janvier 2018

De nombreuses fois évoqué depuis le début de l’été, l’allongement de la liste des vaccins obligatoires pour les enfants en France aura bien lieu. En effet, dès le 1er janvier 2018 les nourrissons ainsi que les enfants dont l’age est inférieur à deux ans subiront onze vaccins différents au lieu des injections contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite actuellement administrées automatiquement.

11 vaccins obligatoires

Onze vaccins obligatoires, pour qui et comment ?

La nouvelle ministre de la Santé l’avait évoqué non sans remous au début de l’été, la liste des vaccins obligatoires en France risquait de passer de 3 à 11. La réforme est désormais actée, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, Haemophilus influenzae, pneumocoque, et méningocoque C viendront s’ajouter à la diphtérie, au tétanos ainsi qu’à la poliomyélite dès le 1er janvier 2018.

Onze vaccins obligatoires pour qui ?

À compter de l’année prochaine, les onze vaccins seront obligatoires pour tous les nouveaux-nés et les enfants âgés de moins de deux ans. Si les BCG, vaccin contre la grippe, le zona ou le pappilomavirus humain restent facultatifs, les enfants recevront en tout et pour tout dix injections déclinées comme suit :

  • 3 injections pour une vaccination contre six maladies diphtérie, tétanos, poliomyélite coqueluche, Haemophilus influenzae de type b et hépatite B
  • 2 injections contre trois maladies rougeole, oreillons et rubéole (ROR)
  • 3 injections contre le pneumocoque
  • 2 injections contre les infections à méningocoque de type C

Pour quel effet sanitaire ?

Selon la ministre, le but de cette nouvelle obligation sanitaire est d’informer les 15% en moyenne de famille qui ne font pas vacciner leurs enfants, quant aux risques qu’elles font courir aux autres. Il est notamment fait référence à la résurgence de la rougeole dont les cas de plus en plus nombreux ces dernières années, ont mené au décès d’une adolescente atteinte d’une forme très rare et aiguë de la maladie, au mois de juin.

Des conséquences en cas de refus

Les textes de loi stipulent que le refus de vaccination est puni d’une amende de 3 750€ et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à six mois bien que dans les faits, de telles condamnations se produisent rarement.

Par contre, l’obligation de vaccination est à respecter pour tous les parents qui souhaitent inscrire leurs enfants à l’école,dans une crèche, une garderie ou encore un centre de loisirs. Toutefois la possibilité de mettre en place une clause d’exemption avait été évoquée il y a quelques semaines de cela. Elle s’appliquerait aux parents, relativement nombreux, les plus opposés à la vaccination.

Malgré tout, la mise en œuvre de cette exception ne semble pour le moment pas remporter les faveurs de la ministre Agnès Buzyn.

Vos réactions sur cet article !
  1. mimi 2 septembre 2017 - 13 h 05 min

    Entre une amende de la prison et prendre le risque de mettre la vie de mon enfant en danger avec leur cocktail à fric mon choix est fait.

  2. non 2 septembre 2017 - 13 h 06 min

    Personne ne doit décider à la place des parents faites les vous madame je suis rémunéré par les labos.