Le gouvernement d’Édouard Philippe a souhaité mettre en place une augmentation d’1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG) qui prendra effet d’ici à janvier 2018. Afin que le revenu imposable d’une partie des foyers français n’augmente pas en conséquence, le premier ministre vient d’annoncer que cette hausse serait entièrement déductible du revenu fiscal de référence utilisé pour calculer le montant de l’impôt sur le revenu (IR).
La hausse de la CSG sera déduite de l’impôt sur le revenu
Il s’agit d’un principe de base appliqué par l’administration française. Pour un certain nombre de revenus soumis à l’imposition comme les salaires, les versements de retraite ou encore les allocations chômage, la CSG est automatiquement mais partiellement (5,1%) déduite du revenu fiscal de référence. Celui-ci est utilisé chaque année pour calculer le montant de votre impôt sur le revenu le cas échéant.
Ainsi, le procédé sera le même concernant l’augmentation d’1,7% de la CSG au 1er janvier 2018.
La taxe pourra être entièrement déduite de l’IR et ce afin d’éviter qu’une partie des Français ne voit mécaniquement leurs impôts augmenter tandis qu’une autre non-imposable, se retrouverait du jour au lendemain avec une somme à régler.
Il semblerait que le gouvernement se soit octroyé un temps de réflexion avant de rendre publique sa décision.
En effet, la grogne liée à une augmentation automatique de l’IR aurait pu être importante d’autant que le président Emmanuel Macron doit déjà faire face au mécontentement d’une partie de la France.
En demandant aux propriétaires fonciers de faire diminuer de 5€ le montant de leurs loyers au nom de la “responsabilité collective” et ce pour compenser sa propre décision de baisser l’allocation logement du même montant dès cet automne, le chef de l’état à surpris tout le monde.
Une polémique supplémentaire, à l’heure ou la cote de popularité du nouveau gouvernement s’effrite, aurait sans doute été malvenue.
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