La taxe d’enlèvement des ordures ménagères calculée en fonction du poids des poubelles ?

Quelques 4,5 millions d’habitants répartis sur 190 communes françaises testent actuellement un dispositif appelé de “tarification incitative” dont le principe est d’indexer une partie de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères sur leurs poids. En clair cela signifie que moins il y a de déchets à jeter, moins la part variable de la taxe est importante et plus grandes sont les économies pour les ménages.

la taxe d enlevement des ordure managere en partie indexee sur ce que l on jette

Une part variable d’un montant moyen de 95€ par an et par habitant

Il semblerait que le levier financier soit particulièrement efficace en ce qui concerne le tri sélectif. C’est du moins ce que les 190 communes participantes à l’essai du dispositif de “tarification incitative” mis en place à travers la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ou la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) et payé par les habitants ont pu constater.

Cette somme, équivalente à 95€ en moyenne se module selon le volume de déchets, leur poids ou le nombre de fois ou chacun se rend au bac à collecte.

Selon les conclusions de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), à la suite de ces expérimentations les municipalités ont pu réduire de 30% à 50% le volume résiduel de déchet par habitant, ainsi 70% d’entre eux se montrent favorables à ce type de taxe.

Un coût non négligeable

Pour autant difficile d’imaginer un tel principe généralisé dans toute la France puisque ce type de contrôles demande un certain nombre d’investissements comme d’équiper les poubelles de puces ou les ménages des badges nécessaires pour avoir accès aux conteneurs. Par ailleurs, le rapport mentionne un certain nombre de dépôts sauvages et d’impayés que les autorités attribuent avant tout à un manque de communications concernant les bienfaits et l’utilité du tri sélectif.

Des inconvénients qui devront être corrigés dans les prochaines années puisque la loi de transition énergétique prévoit que le dispositif soit étendu à 15 millions d’habitants en 2020 et 25 millions en 2025.

Vos réactions sur cet article !
  1. tatalilie 29 novembre 2016 - 17 h 52 min

    Et après on retrouve des poubelles dans les fossés parce que les gens ne veulent pas payer.

  2. mania77 29 novembre 2016 - 21 h 10 min

    ou on ira jeter nos poubelles chez le voisin qu’on aime pas ;)