Téléphone au volant : vers une suspension du permis de conduire en cas d’infraction ?

Alors que le gouvernement devrait prendre de nouvelles mesures pour essayer de réduire le nombre de morts sur les routes françaises, le premier Ministre, Edouard Philippe, pourrait annoncer très bientôt un durcissement de la sanction en cas d’utilisation du téléphone portable au volant. En effet, plusieurs rumeurs laissent entendre qu’une telle pratique pourrait dorénavant être punie d’une suspension du permis de conduire.

Le gouvernement envisage des suspensions de permis de conduite pour sanctionner l’usage du smartphone au volant

Le gouvernement français renforce la lutte contre le téléphone au volant

Alors qu’en septembre dernier, la lutte contre les excès de vitesse sur les routes a été renforcée par la possibilité pour les radars automatiques de flasher les automobilistes dans les virages, voilà que le début de l’année 2018 devrait être marqué par de nouvelles mesures pour réduire les accidents.

Le 9 janvier 2018, Edouard Philippe, le Premier Ministre, devrait ainsi faire diverses annonces, parmi lesquelles l’évolution de la sanction en cas d’utilisation d’un téléphone au volant. Jusque-là punie d’un retrait de 3 points et de 135 € d’amende, elle pourrait désormais aboutir à une suspension temporaire du permis de conduire.

Selon RTL, un conducteur pris en flagrant délit avec le portable à la main, quelle que soit l’utilisation faite, pourrait effectivement écoper d’une suspension de permis pour une durée allant jusqu’à 3 mois.

Bien évidemment, il existerait différents niveaux de sanctions, la suspension maximale étant encourue en cas de proximité d’une école ou d’un passage piéton.

Cette volonté de lutter contre le téléphone au volant s’explique assurément par le fait qu’il est la cause d’environ 10 % des accidents corporels mais surtout que plus de la moitié des automobilistes déclare utiliser leur mobile en conduisant. Ce dernier chiffre est problématique quand on sait combien l’utilisation d’un téléphone réduit le délai de réaction au volant.

À noter que cette mesure phare devrait être accompagnée de l’abaissement de la limitation de vitesse (de 90 à 80 km/h) sur les routes secondaires à double sens où il y a absence d’un séparateur central.

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