Mis en place récemment, un nouveau décret instauré par la ministre de l’écologie Ségolène Royal veut qu’à l’occasion de la rénovation de la façade d’un bâtiment, une isolation extérieure soit mise en place. Toutefois face à de nombreuses critiques le texte a du être plusieurs fois amendé. Mais alors, quelles sont les constructions placées sous le coup de cette obligation d’isolation ?
Un décret pour rendre obligatoire l’isolation extérieure des bâtiments
Alors qu’il s’agissait au départ de rendre obligatoire l’isolation extérieure sur tous les bâtiments dès lors qu’il était opéré une rénovation de leur façade, la ministre de l’écologie Ségolène Royal a du modifier le texte de loi sous la pression de différentes associations de défense du patrimoine.
Ainsi, seules les façades réalisées en “briques industrielles, blocs de béton industriels ou assimilés, de béton banché ou de bardages métalliques“ sont désormais concernées et ce, au grand soulagement des propriétaires de bâtiments historiques, maisons de caractères ou encore immeubles d’époque et constructions en bois qui se voyaient mal “défigurer” leur patrimoine dès les prochains travaux de ravalement.
De la même façon les édifices récents distingués par le label XXème siècle du ministère de la Culture qui sert à protéger les “constructions remarquables non labellisées monument historique”, sont eux aussi exemptés de modification.
De fait, si vous habitez une maison normande ou à colombage aucun risque pour vous de devoir la recouvrir d’un revêtement extérieur isolant certes mais sans charme. Toutefois, les immeubles d’habitation dont notamment ceux construits par exemple dans les années 1970, et ils sont nombreux, entrent à priori dans le cadre de cette loi qui, sauf changement devrait entrer en vigueur dès le 1er Janvier 2017.
Une obligation d’isolation phonique ?
Selon la loi de transition énergétique, il semble qu’une autre obligation entre en vigueur l’année prochaine. Dès le 1er Juillet 2017 des travaux d’isolation phonique devront également être entrepris par les propriétaires qui souhaiteraient rénover leur logement.
Une façon sans doute d’améliorer le confort énergétique des habitations, mais qui devrait certainement peser lourdement sur les budgets des particuliers.
