APL : Le gouvernement annonce un nouveau mode de calcul

L’annonce couvait depuis plusieurs semaines déjà tandis que la question avait été maintes fois soulevée au cours des quinquennats précédents. C’est chose faite. À compter du 1er janvier 2019, les allocations logement seront calculées sur le revenu en cours du bénéficiaire et non plus sur les revenus perçus deux ans plus tôt. Ce décalage est en effet régulièrement à l’origine de versements ou de refus de prestation injustifiés.

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Les APL bientôt calculées sur le revenu en cours

C’est une annonce du secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires Julien Denormandie. À compter du 1er janvier 2019 le versement des allocations logement sera calculé sur la base des revenus perçus l’année de la demande et non plus deux ans plus tôt.

Alors que la mesure devrait permettre à l’État d’économiser plus d’un milliard d’euros, elle devrait également contribuer à éviter certaines situations aujourd’hui parfois difficiles à justifier.

Parce qu’un allocataire au chômage percevait des revenus plus confortables en tant que salarié deux ans auparavant, il n’est pas éligible à l’APL pour son logement. Et inversement, un ancien demandeur d’emploi aujourd’hui en activité peut se voir octroyer une aide dont il n’a plus forcément besoin.

Un “plan logement” dévoilé mercredi

Mais alors que le gouvernement a commencé par imposer une baisse de l’APL de 5€ laquelle devrait entrer en vigueur dès cet automne, avant que la presse dans son ensemble ne se fasse écho d’une diminution supplémentaire qui pourrait aller jusqu’à 60€ mensuels pour les locataires du parc HLM, les pouvoirs publics sont formels, aucun allocataire ne devrait subir de perte de pouvoir d’achat.

Comme le martèlent les différents élus de la République depuis le début de la polémique entourant le sujet, les loyers devront diminuer selon la même proportion que le montant des allocations logement.

Si différentes pistes comme le maintien du taux du Livret à 0,75% pour les deux années à venir sont envisagées, des réponses claires devraient être apportées tant aux locataires qu’aux bailleurs, dès mercredi prochain en Conseil des ministres.

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