Coronavirus : prolongation des droits des chômeurs en mai

En avril dernier déjà, face au contexte exceptionnel lié à la crise du Covid-19 en France, le ministère du Travail avait décidé de prolonger le versement des indemnités aux chômeurs en fin de droits. Et puisque le confinement a dû se prolonger et que les recherches d’emploi n’ont pas pu reprendre pour les personnes touchées, le Gouvernement annonce désormais que les droits seront également prorogés en mai 2020. Plusieurs centaines de milliers de Français seraient concernés.

Les droits au chômage sont prolongés pour mai 2020

Chômeurs en fin de droit, vous toucherez encore vos indemnités en mai 2020

Interviewée par le journal Le Parisien, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a dû revenir sur un chiffre historique : en mars 2020, le chômage a augmenté de 7,1 %, une hausse sans précédent qui n’est pas sans alimenter l’angoisse déjà perceptible…

Concrètement, le Gouvernement rassure en précisant que cette élévation ne résulte pas de licenciements massifs. En effet, ce taux provient avant tout d’une stagnation totale du côté des personnes qui étaient déjà au chômage avant le confinement : logiquement, elles n’ont pas pu travailler ces dernières semaines.

À cela, il faut ajouter tous les employés avec un contrat court achevé récemment, n’ayant pas pu (non plus) trouver de nouveau travail ces derniers jours ou ces dernières semaines. Quoi qu’il en soit, l’État confirme qu’il va aider les plus faibles, puisque les droits au chômage sont prolongés en mai comme ils l’ont déjà été en avril 2020.

Autrement dit, si vous étiez en fin de droits pour avril, vous continuerez à toucher vos indemnités en mai. Par ailleurs, la ministre du Travail ajoute que la réforme de l’assurance-chômage est suspendue pour le moment : la réflexion sur le sujet reprendra seulement après l’été, à partir du mois de septembre.

Dans cette même interview accordée au journal Le Parisien, Muriel Pénicaud est revenue sur les chiffres du chômage partiel : il concerne 10,8 millions de salariés, soit plus de la moitié des employés dans le secteur privé. Un dispositif dont elle se félicite, puisqu’il suspend le contrat de travail tout en préservant les compétences et en facilitant la reprise de l’activité.

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