Isolation des combles : Quel coût et quelles aides pour ces travaux ?

Aménager les combles de la maison présente divers avantages. Non seulement vous gagnez en espace avec une ou plusieurs pièces supplémentaires, mais en isolant le sous-toit vous économisez sur vos futurs frais de chauffage. Également votre bien pourra prendre de la valeur à la revente. Toutefois, ce type de travaux demande un certain investissement, que peuvent venir soulager plusieurs aides et crédits d’impôt octroyés par l’État.

isolation combles

Aménager ses combles, un investissement pas forcément si coûteux

L’aménagement des combles pour les transformer en pièces à vivre représente bien souvent un chantier important. Il faut entièrement mettre à nu le sous-toit avant de l’isoler puis de l’aménager en y apportant l’électricité et l’eau dans certains cas.

Les spécialistes comptent en moyenne entre 700 et 1 400€ du m2 si la structure de la maison n’est pas modifiée. Beaucoup plus s’il s’agit de compléter les murs ou de rehausser la toiture.

Cependant, plusieurs aides et formules de crédits d’impôt peuvent vous permettre d’y arriver sans trop dépenser. En effet certains chantiers sont même financés à hauteur de 40% des dépenses engagées.

Quels travaux prévoir ?

Si vous vous lancez dans la rénovation et l’aménagement des combles de votre maison, en fonction de leur état plusieurs types de travaux seront à prévoir.

L’isolation est primordiale pour un habitat confortable et performant sur le plan de la consommation énergétique. Il faut en moyenne prévoir un coût de 30€/m2 si vous procédez par l’intérieur. À noter si vous souhaitez simplement isoler des combles perdus, que Leroy Merlin et Réduc’Isol vous proposent sous conditions de réaliser cette opération pour 1€ seulement.

Le plancher devra également être choisi avec soin pour sa solidité et sa longévité notamment. Attention, un parquet en chêne pourra vous coûter environ 90€/m2 mais d’autres essences seront moins onéreuses. Une isolation phonique pourra également être ajoutée avec, par exemple, la pose de bandes isophoniques en liège pour environ 20€ les 15 mètres.

Une fenêtre Vélux sera toujours la bienvenue pour offrir de la luminosité et une aération à vos combles. Un modèle de taille moyenne vous demandera un investissement de 250€ environ plus la pose si vous ne le faites pas vous-même. Attention également, l’installation d’une fenêtre de toit rend obligatoire sa déclaration en mairie.

Les métrages de câbles électriques comme les tuyaux nécessaires à une arrivée d’eau seront eux aussi à prendre en compte. Ici tout dépend de la surface à couvrir et des aménagements à réaliser, mais la facture peut rapidement s’élever.

Enfin, si un escalier et nécessaire là encore tout dépendra de la configuration de votre habitat. Les escaliers droits ou japonais présentent des tarifs relativement abordables dès quelques centaines d’euros. Un modèle sur-mesure sera bien évidemment beaucoup plus coûteux.

Quelles aides solliciter ?

Additionnées les unes aux autres, ces dépenses peuvent rapidement représenter des milliers d’euros. Heureusement pour vous et moyennant quelques démarches administratives, l’État est plutôt généreux en matière de rénovation énergétique et d’isolation.

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) est soumis à un plafond de 8 000€ pour une personne célibataire et 16 000€ pour un couple. Il prend actuellement en compte tous les travaux d’isolation des toitures, murs, planchers, combles et ouvertures. Toutefois le gouvernement prévoit de réduire son champs d’application en 2018.

L’Éco-prêt à taux zéro, cumulable avec le CITE est limité à 30 000€ remboursables sous 10 ou 15 ans. Il prend également en compte les travaux d’isolation mais ceux-ci doivent obligatoirement être réalisés par une entreprise mandatée signalée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

La prime “Habiter mieux” de l’Agence nationale de l’amélioration de l’habitat (ANAH) peut aussi vous aider financièrement sous conditions. Il est nécessaire que votre logement ait plus de 15 ans, que les travaux fassent baisser la consommation énergétique d’au moins 25% et que vos ressources respectent un certain plafond.

Attention, un prêt à taux zéro obtenu dans les cinq dernières années vous empêchera d’en bénéficier.

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