Au moment du choix d’un logement, il n’est pas uniquement intéressant de se focaliser sur l’agencement des pièces ou la couleur des murs. Si vous ne souhaitez pas passer les années suivantes à dépenser une grande partie de votre budget dans les frais de chauffage de votre appartement ou de votre maison, il est alors important de prêter attention à l’énergie utilisée, gaz, électricité, fioul ou encore bois et d’en comparer les coûts.
Quel mode de chauffage pour faire des économies ?
En 2016 selon l’Observatoire national de la précarité énergétique, près de 12 millions de Français ont eu de la difficulté à s’acquitter de leurs factures énergétiques et donc notamment de leurs frais de chauffage. Effectivement, à en croire le comparatif réalisé par QuelleEnergie.fr, se chauffer au bois, au fioul, au gaz ou à l’électricité n’implique pas du tout les mêmes dépenses.
Alors que l’électricité reste la plus utilisée par 38% des foyers, le gaz arrive juste derrière avec 35% d’utilisateurs, tandis que le fioul et le bois sont utilisés respectivement à hauteur de 19% et 5%. Il n’en va pourtant pas du même classement au regard du coût moyen annuel de chauffage étudié pour 20 000 foyers différents.
C’est le mode de chauffage le moins utilisé qui coûte le moins cher avec en moyenne 811€ par an pour le bois.
Le gaz quant à lui demande un investissement de 1 415€, tandis que la facture d’électricité grimpe à 1 726€ chaque année. Le fioul représente donc l’énergie la plus onéreuse avec pas moins de 1 927€ par an en moyenne.
Mais il ne s’agit que d’une moyenne. Que se passe t-il lorsque l’on prend en compte l’état et la superficie d’un logement pour afin de calculer l’énergie la plus économique cette fois au m2 ?
Coût des énergies de chauffage au m2
Rapporté au mètre-carré le bois est toujours le plus intéressant moyen de chauffage avec 6,1€ par an, quand l’électricité atteint plus de deux fois ce tarif et coûte 15,90€ par année au mètre-carré. Le gaz redescend à 11,5€ alors que le fioul le surpasse légèrement avec 12,6€.
À retenir toutefois l’année de réalisation de cette étude basée sur les données de 2016 alors que les prix du gaz et du fioul étaient largement en recul. L’augmentation de la taxe carbone notamment et son influence sur leurs cours pourrait faire évoluer les résultats en 2017 bien que le coût de l’électricité soit amené à exploser avec +50% d’ici à 2020.
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