Box internet : Les opérateurs n’afficheraient pas toujours les bons tarifs

La DGCCRF, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, a récemment mis en demeure les opérateurs internet français d’afficher correctement leurs tarifs sous peine de recevoir une amende. L’administration pointe du doigt le fait que plusieurs d’entre eux ne mentionnent pas les frais de location des box sur leurs différents supports de communication.

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Les FAI sommés de mettre à jour leurs tarifs

C’est un fait, la plupart des opérateurs internet français facturent à leurs clients entre 3 et 5€ de frais de location de box chaque mois. Cette somme, non négligeable sur le budget d’un foyer vient non pas s’intégrer, mais s’ajouter au prix mensuel de l’abonnement.

Or la DGCCRF indique de façon précise que Orange, SFR et Bouygues Telecom n’incluent pas ce montant dans le tarif indiqué lorsqu’ils font la promotion de leurs offres respectives.

La Répression des fraudes tient à ce propos à faire rentrer les FAI dans le rang. Elle rappelle que le prix mentionné sur les publicités quel que soit leur support, doit être le prix final payé chaque mois par l’utilisateur. C’est à dire qu’il doit comprendre à la fois le prix de l’accès à internet et celui de la location du matériel.

Chez Free c’est tout compris

Le seul opérateur à respecter cette loi est donc Free qui offre des prix “tout compris” à ses clients. Le directeur général de l’entreprise n’avait d’ailleurs pas manqué de s’exprimer et de tirer à boulets rouges sur son concurrent, l’ancien opérateur historique, Orange.

Ainsi, les sociétés concernées ont jusqu’au 1er février 2018 pour se mettre en conformité avec la loi sous peine d’une amende de 15 000€ chacune.

Une aide financière pour payer les factures internet

Pour les familles aux revenus modestes, une aide financière existe afin de s’acquitter plus facilement des factures de connexion internet. Incluse dans la loi Numérique votée à la fin de l’année 2016, celle-ci est actuellement en cours d’expérimentation et pourrait se développer dans les mois à venir à travers tout le territoire.

D’un montant maximum de 100€ par an et par foyer, la demande est à déposer auprès du Fonds de solidarité logement (FSL) du département.

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