Prix des cigarettes : Une politique de sevrage ajoutée à la hausse des tarifs ?

D’ici à l’année 2020, le prix des cigarettes devrait flamber pour atteindre environ 10€ par parquet. Malheureusement pour les fumeurs, la ministre de la Santé ne compte pas en rester là et promet une recrudescence des politiques de prévention et de sevrage contre le tabagisme dans les mois à venir afin de faire baisser plus rapidement encore, la consommation des Français.

prevention tabagisme

Réactivation des campagnes de prévention contre le tabac

Agnès Buzyn a fait de la lutte contre le tabagisme sa priorité, et pour cela la ministre met toutes les chances de son côté. Non seulement le prix des paquets de cigarettes devrait progressivement augmenter dans les années à venir pour atteindre le record en France de 10€ en moyenne l’unité aux alentours de 2020, mais en plus, les différentes politiques de prévention et de sevrage, devraient s’accentuer.

C’est que, selon la ministre le seul levier financier ne suffirait pas à faire renoncer les fumeurs les plus habitués à leurs cigarettes.

En effet, si les ventes de cigarettes diminuent à mesure que le prix augmente, non seulement les courbes ne sont pas proportionnelles, mais à coté de cela, les ventes de tabac à rouler explosent alors que de plus en plus de fumeurs auraient recours au marché parallèle.

De même, un peu plus de 12% des cigarettes fumées en France sont achetées aux frontières où les prix sont parfois nettement plus bas.

Ainsi, avec un paquet avoisinant actuellement les 7€ la France est encore devancée par le Royaume-Uni où le prix moyen est de 8,86€, l’Irlande avec 10,42€ et la Norvège avec 12,12€. Un classement qui semble donc amené à changer radicalement dans les prochaines années.

Un mal pour un bien, puisqu’il est facile d’imaginer que la hausse de 50% du prix des paquets de cigarettes combinée à des campagnes choc sur les effets sanitaires du tabac et des mesures incitatives à l’arrêt de la cigarette, auront un effet positif sur la réduction du nombre de fumeurs en France.

Reste à demander aux buralistes déjà souvent subventionnés par l’État, ce qu’ils en pensent.

Vos réactions sur cet article !
  1. kix 7 août 2017 - 15 h 23 min

    EtT l’alcool qui lui tue beaucoup plus et coûte encore plus cher, vous avez des actions aussi chez Ricard ? Apres Danone c est un métier qui rapporte.