L’obsolescence programmée des produits bientôt punie ?

L’obsolescence programmée des produits, autrement dit la durée de vie établie et limitée d’un produit, pourrait prochainement devenir illégale ? Cela fera alors sûrement les affaires des consommateurs mais aussi des écologistes. En effet, un amendement, voté le vendredi 26 septembre et entrant dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, tend à l’affirmer.

L’obsolescence programmée des produits bientôt punie

Un amendement en faveur du consommateur

Il suffit de comparer par exemple la durée de vie d’un poste de télévision conçu dans les années 70/80 avec celle d’un téléviseur actuellement sur le marché pour se rendre compte que la durée de vie des produits commercialisés est devenue de plus en plus courte au fil des années. Si cela peut être dû dans quelques cas au type de matériaux utilisés, on peut aussi pointer du doigt les abus de certains fabricants.

Cela est connu de tous, mais pourtant l’obsolescence de certains produits reste tolérée, et donc indirectement soutenue. Les fabricants n’hésitent pas à concevoir des produits utiles au quotidien dont la durée de vie est particulièrement courte.

Il ne faut pas se leurrer, cette « mort » programmée des produits possède une raison toute simple : obliger le consommateur à renouveler certains achats et donc à dépenser plus d’argent. Si nous avons pris les téléviseurs en exemple, ce n’est pas par hasard. Car c’est notamment dans le secteur de la haute technologie que l’on rencontre le plus souvent ce genre de procédé peu scrupuleux et malgré tout accepté.

En plus d’avoir un certain poids sur le pouvoir d’achat des ménages, l’obsolescence programmée a des conséquences funestes sur l’environnement. Alors en faisant se concorder cet amendement et le code de la consommation, les conséquences encourues par les fabricants de produits à durée de vie limitée pourraient s’avérer vraiment dissuasives.

  • En effet, l’application de cette nouvelle loi entrainerait des poursuites judiciaires à l’encontre des entreprises qui ne prêteraient pas attention au respect de la législation. Les peines encourues pourront aller jusqu’à 300 000 euros d’amende et à un emprisonnement de deux ans (pour les cas les plus graves).

Ce projet sera débattu à l’Assemblée Nationale le mercredi 1 octobre 2014. Donc il se pourrait bien que ce scandale, appelons un chat un chat, prenne fin dans les prochains mois. Affaire à suivre !

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