Tabac : Savoir comment arrêter de fumer après un test sanguin ?

Dès lors qu’un individu décide d’arrêter de fumer et entame, seul ou avec l’aide d’un médecin, un sevrage tabagique, son apport en nicotine diminue puis devient rapidement nul. Tous les fumeurs le savent, c’est cette absence de nicotine qui crée le besoin et donc souvent, la rechute dans le tabagisme actif. Le professeur Caryn Lerman, du Département de Psychiatrie de l’Université de Pennsylvanie, à récemment mené une étude autour de ce sujet. Celle-ci tendrait à démontrer que nous ne sommes pas tous égaux devant la dépendance au tabac. Entendez par là que nos métabolismes n’assimilent pas tous de la même façon la nicotine présente dans les cigarettes.

Arrêter de fumer après un test sanguin

Une prise de sang pourrait faciliter le sevrage tabagique ?

Selon une étude menée sur 1 246 participants entre Septembre 2010 et Novembre 2012 certains d’entre nous assimileraient beaucoup plus vite que d’autres la nicotine contenue dans les cigarettes. C’est à dire que cette substance addictive les rendrait plus facilement dépendant et qu’il leur serait donc plus compliqué de s’en défaire.

Ainsi faite, l’étude a séparé les 1 246 participants (qui comptaient 662 assimilateurs lents et 584 assimilateurs normaux) en 3 groupes dont un était traité uniquement de placebo, l’autre de patchs à la nicotine + des pilules placebo et le dernier avec un médicament varénicline de type Champix.

  • Il semblerait que les personnes assimilant normalement la nicotine répondraient plus favorablement à un traitement de type Champix, alors que les fumeurs assimilant la nicotine plus lentement auraient de meilleures chances de réussite avec l’utilisation de patchs.

Selon cette étude donc, il serait particulièrement intéressant et efficace, de réaliser une prise de sang en amont de tout traitement visant au sevrage tabagique afin de déterminer chez le patient le mode d’absorption de la nicotine. Les résultats de cette étude pourraient constituer une avancée particulièrement attendue dans le traitement du tabagisme.

Cette habitude, particulièrement onéreuse pour nos porte-feuilles et surtout très addictive, pourrait peut-être un jour être combattue plus facilement et surtout avec des résultats plus réguliers.

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