Sécurité Sociale : De nouveaux médicaments sur la liste des déremboursés

Annoncé en 2015 par la ministre de la Santé Marisol Touraine, le déremboursement de plus de 150 médicaments jugés pas ou peu efficaces se poursuit. L’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) vient de passer au crible certaines prescriptions contre l’hypertension et le couperet est tombé, dès le 2 Janvier 2017 elles ne seront plus remboursées.

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Principale molécule concernée, l’olmésartan

L’Ansm vient d’annoncer par un communiqué publié le 22 Juin dernier que les spécialités médicamenteuses à base d’olmésartan ne seraient plus remboursées dès le 2 Janvier prochain.

Cela concerne les médicaments prescrits dans le cadre du traitement de l’hypertension artérielle et commercialisés sous forme seule avec l’Olmetec et l’Alteis, et sous forme composée avec le CoOlmetec, l’Alteisduo, le Sevikar et l’Axeler.

Si l’Agence nationale de sécurité du médicament a, entre autre, pour rôle d’évaluer la qualité des produits médicamenteux face à leurs effets secondaires, c’est la Haute Autorité de Santé qui émet une recommandation positive ou négative à leur égard.

Or l’olmésartan a reçu un avis défavorable ; pas assez efficace il réduirait les chances de guérison et de traitement. Il a donc été décidé de le dérembourser.

6 mois pour changer de traitement

Toutefois, les deux organismes recommandent aux patients qui utilisent actuellement ces médicaments de ne pas arrêter leur traitement.

Les personnes concernées ainsi que leurs médecins traitants seront informés dans les prochaines semaines des options qui leur sont disponibles et pourront ainsi mettre en place une nouvelle prescription. C’est pourquoi, l’Ansm annonce un délai de six mois avant ce prochain changement.

De la même façon, les somnifères avaient déjà vu en Juillet 2014 leur taux de remboursement chuter de 65 à 15% et ce afin d’en limiter la prise dans le temps.

Les autorités sanitaires avaient alors expliquées qu’utilisés pendant plus de quatre semaines consécutives, les somnifères entraînaient des effets secondaires et une dépendance en plus de perdre en efficacité.

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