Lunettes premier prix : Comment s’y retrouver chez l’opticien ?

Vous ou vos enfants portez des lunettes ? Dans ce cas vous savez sans doute à quel point les frais engendrés par un changement de monture peuvent être importants. Peut-être avez-vous d’ailleurs déjà essayé les montures premier prix ? Pourtant, d’après une enquête menée par 60 Millions de Consommateurs, les opticiens bien qu’ils y soient obligés, auraient tendance à ne pas orienter leurs clients vers les offres les moins onéreuses.

lunettes premier prix comment s'y retrouver

Les devis premier prix moins souvent proposés et moins détaillés

Alors que les délais d’attente chez l’ophtalmologiste peuvent désormais être réduits grâce à plusieurs mesures entrées en vigueur depuis le mois de janvier 2016, c’est au moment de la visite chez l’opticien que ça se complique.

Si ces derniers sont soumis à l’obligation depuis 1996 de proposer aux clients qui en font la demande leur offre la moins chère, il semble que dans les faits, l’obtenir ne soit pas aussi simple.

Afin d’en avoir le cœur net, 60 Millions de Consommateurs à fait le test avec des clients mystère à la correction visuelle similaire, en visite chez 10 grands noms de l’optique en France dont Atol, Générale d’optique, Hans Anders, Krys ou encore Optic 2000.

Après avoir fait la demande d’une monture de marque Ray-Ban et de verres progressifs, ils ont souhaité pouvoir comparer avec l’offre basique que tout magasin de lunette se doit de proposer.

Des devis pas toujours précis

Plusieurs enseignes n’auraient alors pas vraiment joué le jeu soit en proposant des équipements aux montants très variables compris entre 63€et 706€, soit en réalisant des devis très incomplets et donc très difficiles à comparer.

Pour un quart des documents, montures et verres premier prix n’affichaient aucune information ni même aucun tarifs alors que l’offre Ray-Ban était elle, plus complète et détaillée. Il faut toutefois préciser que l’équipement le plus cher a lui aussi fait l’objet de tarifs très différents allant du simple au triple, soit de 259€ à 1 100€ avec parfois même d’importants écarts au sein d’une même enseigne.

Aussi, dans les deux cas certains traitements appliqués aux verres comme l’antireflets ou le fait de les amincir sensiblement n’affichaient pas non plus leurs coûts détaillés, de même, et c’est plus ennuyeux, que les montants remboursés par la Sécurité Sociale ou restant à charge ne sont pas non plus toujours indiqués.

Le magazine demande donc que dans l’intérêt des clients, les devis et leur composition soient soumis à une réglementation plus stricte afin que chacun puisse comparer plusieurs offres facilement.

Enfin, si vous êtes à la recherche d’une nouvelle paire de lunettes, n’hésitez pas à comparer plusieurs magasins et profitez-en pour peut-être tester le site Easy Verres et sa prise en charge automatique et immédiate du tiers-payant en ligne.

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