Achats sur internet : Ces bons plans qui deviennent des arnaques

C’est un type d’escroquerie qui, encore limité il y a quelques mois, se répand de plus en plus sur la toile à tel point que Centre européen des Consommateurs (CEC) a préféré mettre en garde les internautes. Interpellés par une offre défiant toute concurrence, des acheteurs croyant faire une bonne affaire se sont en fait retrouvés avec un abonnement mensuel directement débité sur leur compte bancaire.

abonnements caches

Des abonnements à reconduction automatique

N’avez-vous jamais été tenté de vous offrir ce smartphone vraiment joli et étonnament puissant pour seulement quelques euros, ou de commander cette boisson minceur moyennant uniquement les frais de port à payer ? Si c’est le cas et que vous n’avez jamais validé votre commande, un conseil restez-en là.

Le Centre européen des Consommateurs émet justement une recommandation de vigilance à l’encontre de telles offres dont certaines cacheraient des abonnements payants à reconduction automatique.

S’il est vrai que l’acheteur reçoit généralement l’objet de son achat, les conditions générales de vente (CGV) la plupart du temps mal ou même pas indiquées, précisent en effet qu’en validant son paiement le client autorise la société à prélever le montant parfois très élevé, jusqu’à 80€ ou 90€, d’un abonnement chaque mois.

Et si les plaintes sont de plus en plus fréquentes c’est que les conditions de résiliation peuvent être obscures et complexes. Et pour cause, les sites internet en question sont bien souvent hébergés à l’étranger, aux États-Unis, au Royaume-Uni mais aussi à Chypre. Les malheureux clients sont ainsi débités pendant un, deux ou trois mois avant de pouvoir se défaire du prélèvement.

Comment faire si vous avez commandé ?

Vous avez récemment passé commande auprès d’un de ces sites ou vous avez un doute ? Le CEC conseille de renvoyer tous les colis reçus sans même les ouvrir et ce en usant du droit de rétractation de 14 jours applicable à toute commande. Utilisez pour cela l’adresse que vous trouverez sur le site internet ou sur le colis et n’oubliez pas de faire opposition aux possibles futurs prélèvements auprès de votre agence bancaire.

Pensez également à vous renseigner concernant l’option “chargeback”. Si vous êtes concerné, les sommes prélevées pourront vous être remboursées directement par votre banque.

Enfin, il est conseillé de toujours prendre le temps de chercher et de lire les CGV d’un site marchand à fortiori si l’adresse postale ou la raison sociale se trouvent à l’étranger. En cas de problème, n’oubliez pas de vous renseigner ou de dépose plainte auprès des services de Répression des fraudes de votre département ou du Centre européen des Consommateurs.

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